Je sens l’énergie et le sang circuler dans mes jambes. Tous les jours une marche de 3 ou 4 km c’est le minimum pour mettre le corps en éveil, de bouleverser son stoïcisme. Je renoue avec la femme sauvage. Je suis les gouttes fines de la brume qui pénètrent ma peau et mes cheveux. Je suis ce rocher caressé par les vagues et je suis cette ombrageuse puissance que l’océan possède. C’est la solitude de la réparation d’un cœur tourmenté. Ce temps nécessaire à la constructuion d’autre chose, d’une vie inventée. Je pourrais marcher encore des kilomètres après cette mise en transe par ces quelques premiers.